Le Solaire et Vous

Entreprise Photovoltaique | Liste Installateur RGE (2024)

par Laura d'Otovo il y a 6 mois Temps de lecture : 14 min

Vous cherchez une entreprise photovoltaïque RGE fiable et dans votre région ?

Alors vous êtes au bon endroit.

Dans ce guide, je vous dis tout :

Comment trouver un installateur photovoltaïque dans votre département ;
Pourquoi la certification RGE n’est pas un gage de qualité suffisant ;
Faut-il obligatoirement choisir un installateur de panneaux solaires photovoltaïques près de chez vous ?
Existe-t-il un annuaire des installateurs photovoltaïques RGE en France ?

C’est parti !

Label RGE : Le Niveau De Qualification Minimal

Le label RGE « Reconnu Garant de l’Environnement »

La certification RGE a été créé en 2011 par :

Le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire ;
Le Ministère du Logement et de l’Égalité des Territoires ;
Ainsi que l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe).

Son but ?

Vous aider à identifier les entreprises disposant du niveau de compétences minimum pour la réalisation de vos travaux de rénovation énergétique.

Il existe beaucoup de certifications, alors voyons quelles sont celles qui concernent la pose de panneaux solaires.

Pour être labellisé RGE, votre installateur photovoltaïque doit posséder au minimum l’une des trois certifications suivantes :

QUALIBAT module 5911 ;
QUALIFELEC SP1 et SP2 ;
Une troisième certification dont l’organisme délivrant n’a pas souhaité apparaître dans cet article.

Ces différentes qualifications ont une durée de validité de 4 ans, et les entreprises certifiées sont contrôlées chaque année durant cette période.

Label RGE : Obligatoire pour Bénéficier du Plan Solaire 2023

Si vous ne deviez retenir qu’une chose, c’est celle-ci : pour être éligible aux aides de l’État, le recours à un professionnel certifié RGE est obligatoire depuis octobre 2017.

Autrement dit pas de label RGE, pas d’aides.

On appelle cela le principe d’« éco-conditionnalité ».

Et ce serait franchement dommage de se priver des nombreuses aides qui existent.

Jugez plutôt.

① La prime à l’autoconsommation :

Lorsque vous choisissez d’installer des panneaux solaires en autoconsommation avec vente du surplus, vous bénéficiez d’une prime.

Elle est calculée en fonction de la puissance installée, mesurée en kilowatt-crête (kWc).

Voici le montant de la prime fixé par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) en vigueur actuellement :

Puissance de l’installation photovoltaïque	Montant total de l’aide
3 kWc	660 €
6 kWc	960 €
9 kWc	1 440 €

Il s'agit des tarifs et primes officiels mis à jour régulièrement par la CRE (Commission de Régulation de l'énergie). Ces montants sont applicables aux projets photovoltaïques dont la demande complète de raccordement a été faite entre le 1er novembre 2024 et le 31 janvier 2025.

② Le tarif d’achat subventionné :

En vente totale ou en autoconsommation avec vente du surplus, vous avez la possibilité de vendre tout ou une partie (le surplus) de votre production photovoltaïque à EDF Obligation d’Achat.

La vente se fait à un tarif subventionné par l’État.

Voici les différents tarifs en vigueur actuellement selon le mode de production, tels que définis par la CRE :

Puissance de l'installation	Tarif d’achat du kWh en vente du surplus	Tarif d’achat du kWh en vente de la totalité de l’électricité
⩽ 3 kWc	0,1269 €	0,1031 €
⩽ 9 kWc	0,1269 €	0,0876 €
⩽ 36 kWc	0,0761 €	0,1302 €
⩽ 100 kWc	0,0761 €	0,1132 €

③ La TVA réduite :

Pour une installation de panneau photovoltaïque d’une puissance inférieure ou égale à 3 kWc, vous bénéficiez d’une TVA à 10 %.

Au-delà, la TVA passe à 20 % pour l’ensemble de votre projet.

La certification RGE est insuffisante

Nous avons vu que votre installateur de panneaux solaires doit obligatoirement posséder la qualification RGE, sans quoi vous ne touchez aucune aide de l’Etat.

Mais la certification RGE n’est pas un critère suffisant pour choisir un installateur.

La certification RGE n’empêche pas les abus

Le label RGE est censé garantir la qualité des travaux réalisés par le professionnel certifié.

Malheureusement, la réalité est un peu différente puisque ce dernier est plutôt le niveau de qualifications minimum d’un installateur de panneaux solaires.

C’est la conclusion d’une étude de terrain UFC-Que Choisir.

Selon elle, non seulement le label RGE ne témoigne pas de l’excellence du professionnel, mais il est très loin d’être une garantie suffisante sur la qualité des travaux réalisés.

De notre côté, nous avons audité plus de 1 000 entreprises photovoltaïques RGE pour bâtir notre réseau d’artisans RGE.

Suite à ces audits, nous avons tiré nos propres conclusions qui confirment celles du rapport de l’UFC.

① Aides de l’État : le flou artistique

Dans certains cas, l’installateur audité n’est pas au clair sur qui verse les aides.

Par exemple, certains affirment que c’est ENEDIS qui achète la production d’électricité, alors qu’en réalité c’est EDF O.A.

Ce qui est problématique, car c’est l’installateur qui déclenche la demande d’aides. S’il se trompe d’interlocuteur, vous risquez de ne pas toucher les aides auxquelles vous avez droit.

Pire, certains assurent carrément qu’il n’y a aucune aide. Comme ça, c’est réglé !

Et c’est sans compter ceux qui ne connaissent pas les montants exacts des aides.

Résultat : beaucoup de particuliers ne touchent aucune aide, alors qu’ils sont tout à fait éligibles.

② Prix pratiqué : le grand n’importe quoi

Niveau prix, beaucoup d’installateurs audités proposent des prix largement supérieurs à ceux du marché.

Un exemple ? Une installation de 3 kWc facturée à… 36 000 € (alors qu’un prix compétitif se situe plutôt autour de 7 000 €).

Pire. Beaucoup d’installateurs refusent de donner un prix par téléphone.

Du côté d’UFC-Que choisir, même son de cloche : certains installateurs (malgré leur certification RGE) n’hésitent pas à surfacturer les particuliers, parfois jusqu’à +185 % du prix du marché.

③ Pratiques commerciales douteuses

L’une des pratiques les plus répandues reste l’insistance de certains installateurs RGE à se déplacer chez un particulier pour faire une étude « en direct », sans jamais accepter de donner la moindre information à distance.

Pourtant, il y a beaucoup d’informations que vous êtes en droit d’obtenir avant que l’installateur ne se déplace chez vous.

L’UFC-Que Choisir va plus loin en montrant que les devis proposés par les installateurs ne respectent pas les obligations légales.

En effet, la loi précise qu’un certain nombre d’éléments doivent obligatoirement être présents sur le devis comme :

La date de la visite ;
Le libellé exact des travaux ;
Ou encore le numéro d’agrément de la qualification RGE.

Or comme vous pouvez le constater, les devis audités sont dans leur écrasante majorité non-conformes :

④ Discours technique approximatif

Le classique indémodable reste l’exagération des économies réalisables grâce aux panneaux solaires.

Concernant ce point, il y a de tout :

Les installateurs hésitants qui donnent un chiffre au doigt mouillé ;
Ceux qui affirment avec aplomb un montant complètement irréalisable ;
Et enfin ceux qui assurent ne pas pouvoir dire combien rapportera une installation à un particulier.

Alors rappelons-le : avec une installation solaire en autoconsommation, les économies réelles peuvent aller jusqu’à 50 % (sans batterie).

Mais sûrement pas 70 ou 90 % comme on peut parfois l’entendre.

Le montant des économies réalisées est calculé lors d’une étude précise et rigoureuse du bâti, ainsi que des consommations du logement.

Pourtant, l’UFC-Que Choisir constate que seuls 9 % des installateurs RGE audités effectuent un diagnostic du bâti dans les règles de l’art, en prenant en compte l’ensemble des critères pertinents.

C’est pour cela que nous avons développé un simulateur solaire vous permettant de calculer les économies que vous pourrez réaliser.

Comme ça, pas de mauvaise surprise !

Faire une simulation de mes économies

Une certification peu contraignante à obtenir

Mais qu’est-ce qui explique que ce label RGE ne soit pas une garantie suffisante ?

La raison principale, c’est la relative facilité avec laquelle un installateur photovoltaïque peut obtenir sa certification.

① Une formation très courte :

La formation dispensée et obligatoire pour être certifié est très courte.

En effet, elle ne dure que… 3 jours.

Le rapport UFC-Que Choisir souligne d’ailleurs que les modules de formation sont trop théoriques et n’incorporent pas de pratique sur le terrain.

Pour être réellement efficace, elle devrait ainsi être plus longue, mais surtout lier théorie et pratique.

② Une certification décernée au niveau de l’entreprise :

Cette spécificité n’est peut-être pas claire au premier abord.

Le label est décerné au niveau de l’entreprise, et non de chaque employé.

Vous voyez pourquoi cela peut être un problème ?

Et bien tout simplement car il suffit qu’un seul employé passe cette certification pour que l’intégralité de l’entreprise soit labellisée.

Vous n’êtes donc pas certain(e) que l’artisan intervenant sur votre toit est bien celui qui a passé la certification.

③ Manque de contrôle :

Enfin, beaucoup ont pointé du doigt le manque de contrôle a posteriori de la qualité des chantiers réalisés par des installateurs photovoltaïques RGE.

Difficile, dans ces conditions, de se faire une idée sur la qualité et la durabilité des installations réalisées.

Finalement, que faut-il penser du label RGE ?

Label RGE : l’Avis d’un Expert Technique

Nicolas Bodereau évolue dans le solaire depuis bientôt 20 ans.

Il a travaillé avec des acteurs réputés du domaine de l’énergie tels que le CNRS (centre national de la recherche scientifique), le SER (syndicat des énergies renouvelables) ou encore Enertrag (développeur de parcs éoliens et photovoltaïques).

Il nous fait aujourd’hui part de son point de vue sur le label RGE :

« J’ai longtemps travaillé dans les grands parcs photovoltaïques au sol.

Et quand j’ai voulu faire poser des panneaux solaires sur mon toit en tant que particulier, je suis sincèrement tombé des nues.

J’ai reçu chez moi plusieurs entreprises disposant du label RGE. Sur 5 entreprises, je n’ai pas eu une seule fois le même discours.

Une me vendait une installation de base à des prix assez importants, en me certifiant que je ne pouvais pas trouver mieux.

Une autre m’affirmait que seul son matériel était fiable et que ça justifiait un prix 3 fois supérieur.

Le pompon a été une entreprise qui m’affirmait que mon système électrique n’était pas conforme et que pour mettre une installation photovoltaïque, il fallait que je refasse tout.

Le montant des travaux revenait en définitive au quart de la valeur de mon logement.

Finalement je n’ai trouvé personne qui m’ait vraiment convaincu de son sérieux. C’est d’ailleurs une des raisons qui m’ont poussées à fonder Otovo (précédemment In Sun We Trust).

Toutefois, le déficit de crédibilité n’est pas l’unique problème dont souffre le label RGE.

Selon moi, le problème vient du fait que ce type de qualification est relatif à une entreprise toute entière et non aux différents employés de celle-ci.

Concrètement, ça signifie que vous n’êtes jamais sûr(e) que la personne ayant obtenu cette certification RGE pour l’entreprise soit celle sur votre toit. »

Ajoutons que le prix pratiqué par l’installateur ne fait pas partie des critères permettant d’obtenir le label RGE.

Pourtant, après les critères techniques et de compétences, le prix est le critère le plus important pour un particulier qui souhaite s’équiper de panneaux solaires !

C’est d’ailleurs pour cela que nous négocions en permanence avec nos fournisseurs pour faire baisser nos prix.

Tout en garantissant la qualité du matériel et de la pose, les prix pratiqués doivent être justes pour le consommateur.

Comment trouver une entreprise photovoltaïque RGE ?

Nous avons vu que choisir un installateur labellisé RGE est une obligation car :

C’est la qualification la plus basique qu’un installateur puisse posséder ;
Elle est nécessaire pour bénéficier des subventions du Plan Solaire.

Mais comment savoir si un installateur certifié RGE est fiable ou non ?

Voici la réponse.

Vérifiez la certification RGE de l’installateur

Il y a beaucoup d’éco-délinquants qui prétendent être certifiés RGE grâce à un logo « officiel » sur leur carte ou sur leur devis.

En réalité, ils n’ont pas la qualification. Résultat : la probabilité que l’installation soit mal réalisée est très élevée, et vous ne pourrez même pas toucher les aides !

Vous devez donc toujours vous assurer que l’installateur est bien référencé sur l’annuaire officiel des professionnels RGE, même s’il vous assure que c’est le cas.

Enfin, vérifiez toujours la date de validité de la qualification délivrée.

Elle ne doit pas être expirée à la date des travaux !

Épluchez la sinistralité

Avoir un installateur certifié RGE, c’est bien.

Avec une sinistralité à 0, c’est mieux.

Autrement dit, aucune des installations réalisées par l’installateur ne doit avoir provoqué un sinistre.

Comment connaître cette sinistralité ?

Ce n’est pas si simple.

La première étape est de demander à l’installateur de fournir un relevé de sinistralité. Il peut l’obtenir auprès de son assureur sur simple demande.

Demandez ensuite des références d’anciens clients à votre installateur.

La limite de l’exercice est évidente : vous ne serez jamais assuré(e) que les références transmises soient représentatives de l’ensemble des chantiers de l’installateur.

Demandez si l’installateur sous-traite

En soi, la sous-traitance n’est pas un problème.

Il arrive en effet que des installateurs très fiables connaissent un pic d’activité et confient l’un de leur chantier à un sous-traitant.

La difficulté, c’est que vous devez obtenir du sous-traitant les mêmes garanties que celle de l’installateur à qui vous signez le chèque.

En plus d’ajouter un niveau supplémentaire de difficulté, cela vous oblige théoriquement à reprendre toutes les vérifications précédentes, mais cette fois pour le sous-traitant…

Sans oublier que l’on peut avoir plusieurs couches de sous-traitance pour un même chantier. Pas simple de s’y retrouver.

Vérifiez que l’installateur dispose de toutes les assurances

C’est là un point crucial.

Nous vous conseillons de choisir une entreprise photovoltaïque qui dispose au moins des assurances suivantes :

① L’assurance de responsabilité biennale :

Avec cette assurance, toute l’installation (les panneaux, les micro-onduleurs, les fixations, le câblage, etc.) est couverte pendant 2 ans en cas de dysfonctionnement du matériel qui serait lié à la pose des panneaux.

Et ce à partir de la réception des travaux (autrement dit, la fin du chantier).

② L’assurance de responsabilité décennale :

Cette assurance est obligatoire pour l’installateur.

Grâce à elle, si jamais votre habitation devait subir un dommage lié à l’installation des panneaux, alors vous êtes couverts pendant 10 ans à compter de la réception des travaux.

Autrement dit, vous ne prenez pas à votre charge le remplacement du matériel défectueux !

③ L’assurance de responsabilité civile professionnelle :

Là encore, c’est une assurance absolument obligatoire.

C’est exactement la même chose que votre assurance de responsabilité civile, mais pour les entreprises.

Comment obtenir la preuve que votre installateur dispose bien de toutes ces garanties ?

Demandez-lui ses certificats, en vérifiant qu’ils seront encore valables à la date du chantier.

④ Les assurances complémentaires :

Il arrive que certains installateurs proposent des assurances complémentaires, et qui sont de véritables “plus” pour passer au solaire l’esprit léger.

Par exemple, nous proposons gratuitement une assurance pièces et main d’œuvre de 10 ans.

Concrètement, elle vous couvre contre les mêmes aléas que la garantie biennale.

Sauf qu’elle vous protège pendant 10 ans au lieu de 2 pour la biennale !

Vérifiez le prix des panneaux solaires

Une fois toutes ces étapes passées, reste à vérifier le prix proposé par l’installateur.

En effet, c’est là un excellent indicateur du sérieux de l’installateur.

Si le prix est complètement déconnecté du marché (excessif, ou au contraire anormalement attractif), cela doit vous inviter à la plus grande méfiance.

A titre indicatif, voici le prix TTC des panneaux solaires dans notre réseau d’installateurs :

Puissance	Prix
3 kWc	5 620 €
6 kWc	9 240 €
9 kWc	12 635 €

Les prix indiqués ci-dessus sont les premiers prix pratiqués en France en 2024, pose incluse et prime à l'autoconsommation déduite. Ils sont valables pour une maison de plain-pied, avec une couverture en tuiles. Ces prix peuvent évoluer d’une région à l’autre. Pour connaître le prix dans votre région, entrez votre adresse dans notre simulateur solaire.

Ces prix incluent :

Les panneaux monocristallins premium (SunPower, Hyundai, Trina,…) ;
Les micro-onduleurs et l’application de monitoring ;
La pose par un artisan RGE local ;
Les démarches pour le raccordement et la mise en service ;
Le SAV ;
Et la garantie complémentaire Otovo.

Bref, tout est compris.

Si vous souhaitez en apprendre plus sur le monde du solaire avec Otovo, découvrez notre guide sur les panneaux photovoltaïques !

Vérifiez le niveau de production annoncé

Un autre indicateur du sérieux de l’installateur est le niveau de production annoncé des panneaux solaires.

N’importe quel installateur compétent doit être en mesure de vous donner si ce n’est un chiffre précis, au moins un ordre de grandeur. Y compris par téléphone !

Et pour un chiffre précis, définitif ? Là, ça se complique.

Un installateur fiable prendra en compte des facteurs comme l’ensoleillement local, l’inclinaison et l’orientation de la toiture ou encore le rendement des panneaux solaires pour vous donner un niveau de production relativement précis.

A l’inverse, si l’installateur vous annonce de but en blanc un niveau de production sans même avoir pris le temps d’étudier votre toiture, ce n’est pas bon signe.

Mais comment faire pour savoir si le niveau de production annoncé est réaliste ?

Voici la carte de France de production de panneaux solaires.

Comment la lire ?

Mettons que vous habitez à Rennes et que vous souhaitiez installer 3 kWc.

Dans ce cas, vos panneaux pourront produire entre (1 000 x 3=) 3 000 kWh et (1 100 x 3=) 3 300 kWh par an en moyenne.

Si un installateur vous promet une production annuelle de 10 000 kWh, vous pouvez passer votre chemin : c’est impossible !

Vérifiez le discours commercial

Qu’est-ce que ça veut dire ?

Tout simplement que les installateurs sérieux ont un discours commercial clair et transparent.

Par exemple, il arrive fréquemment qu’un installateur photovoltaïque refuse de vous donner la moindre information sans se déplacer chez vous (et vous faire payer ce déplacement).

Ou qu’un artisan se prétend mandaté par votre région ou par l’État afin de vous assurer de son sérieux.

Or ce sont des points qui doivent susciter la plus grande prudence.

C’est ce que relevait l’émission Envoyé Spéciale, dans un numéro de 2018 :

Conclusion : pas simple de trouver un installateur RGE

Choisir son installateur RGE n’est pas simple.

Il y a beaucoup de démarches à effectuer pour s’assurer que l’on confie son projet solaire à un artisan fiable.

Cela demandera donc du temps et de l’énergie !

A moins que… On ait déjà listé pour vous les meilleurs installateurs en France.

Liste 2024 des entreprises photovoltaiques RGE

La recherche d’un installateur RGE de confiance peut être un vrai cauchemar.

C’est pourquoi Otovo (précédemment In Sun We Trust) réalise toutes ces démarches pour vous.

Notre réseau d’installateurs est le fruit d’un long et rigoureux travail de sélection.

Nous auditons les artisans RGE avec un cahier des charges très exigeant (prix, sinistralité, satisfaction des anciens clients, discours commercial, etc.) pour ne garder que 10 % des postulants.

Notre réseau couvre la quasi-totalité du territoire français.

Dans cette vidéo, Stéphan (installateur partenaire Otovo depuis 2019) vous explique comment Otovo recrute les meilleurs installateurs :

Pour trouver l’installateur le plus proche de chez vous, demandez votre offre :

FAQ

Le certificat RGE est-il indispensable ?

Oui. Sans lui, vous ne pourrez pas toucher les aides. En plus vous n’aurez aucune garantie sur un niveau minimum de compétences de l’installateur.

Le certificat RGE est-il suffisant ?

Non, il est loin d’être une garantie de qualité suffisante. Il faudra aussi prendre en compte la sinistralité, l’avis de ses anciens clients et une foule d’autre critères.

Quelles sont les qualifications certifiantes RGE ?

Pour être labellisé RGE, l’installateur doit justifier de la qualification QUALIBAT module 5911, OU des qualifications QUALIFELEC SP1 et SP2, OU de QUALIPV module ELEC.

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Laura d'Otovo

Laura a rejoint l’équipe Otovo en 2019. Depuis, elle écrit régulièrement sur les énergies renouvelables. Découvrez ses articles pour en savoir plus.